D'infinis paysages via Batouri...suite après Pâque

Publié le par Mu


Reprenons le cours des paysages infinis de ce Printemps des Poètes 2011 avec ce carré de verdure où chantent les mots !

 

 

 

100_2557.JPG

 

 

 

C'est avec beaucoup de coeur que les ateliers se sont déroulés...Les coeurs, Pauline connaît bien, elle a pensé au Japon, à la tristesse d'une terre asservie qui n'en peut plus et pourtant qui respire encore.

 

 

100_2558.JPG

 

 

 

 

 

Cœur d’amour,

La mer se calme,

Plus d’immenses vagues

Qui détruisent tout sur leur passage.
La terre s’endort, elle en a marre.

On rentre dans un triste univers.

Le cœur du paysage

Est triste à l’infini.

 

                            Pauline, St-Amand



 

 

100_2559.JPG





 

 

 

 

Arbres verts luisants

Eclairés par la douce lumière du soleil

Nature défendue

Ta couverture de feuilles

Ton oreiller de buissons

Berce l’homme.
Le chant de tes oiseaux

Endort tout doucement

Le fleuve ruisselant

Le fleuve de l’Amour

Le fleuve de la vie. Aurore,

 

                                           Aurore, St-Amand

 

 

 

 



 

100_2561.JPG

 

 

 

 

 

  

 

Il y a des arbres

des rochers blancs

Il y a aussi une princesse

des gens et des pingouins

 

Il y a la mer

et des fleurs roses

rouges vertes

Il y a aussi un chien qui danse

dans les branches et les feuilles

 

                                      Théo, St-Amand

 

 

 

 

 

 

100_2562.JPG

 

 

 

 

 

A quelques heures de chez moi

Un éperon rocheux

Aux couleurs multiformes

Faisant incessante l’immense beauté

Où je trouve chaque quinze août

Une envie d’espérer vivre

Sur sa berçante humidité

 

Je suis resté dans ce monde inconnu

De couleur

De lumière faisant flamme jaune

Dans mon cœur noir

 

 

            Ilaire, Batouri

 

 

  

 

  

 

 

 100_2564.JPG

 

 

 

 

 

Ouvre-moi ton cœur

 

Ouvre-moi ton cœur, comme ces portes de l’éden te sont ouvertes.

Offre-moi ta fraîcheur, comme la verdure de ces plantes à la nature est offerte.

Lègue-moi ta rosée, comme à ces arbres est léguée la brume.

Couvre-moi de ton feuillage, comme la mère poule le fait de ses plumes.

Et par-dessus ces bienfaits qu’offre la nature,

Seul le ciel simulé me dira immature.

 

                                           Nadine, Batouri

 

 

 

Le son d’un ciel

 

Murmure en moi,

Vent du cœur

Murmure en toi

Ciel bleu

Qui désire me parler

Je ferme mes yeux

Et j’ouvre mon cœur

À la soif de te parler

Ciel bleu,

Mer bleue,

C’est vous le silence

De mes amours immenses

Le silence d’un temps.

Le silence du temps.

                   

                              Rodolphe, Batouri

 

 

 

 

 

 

Nous essayons d'imaginer les paysages de nos amis, là-bas ; c'est difficile. Alors, nous laissons les mots venir au devant de nous, quelques fois, ils ouvrent nos yeux grâce aux images  que nous recevons dans les poèmes qui sont des tableaux.

 

 

 

  100 2563

 

 

 

 

 

  

 

 

La larme du lion

 

L’embrasé soleil la braise ;

La larme du lion d’orient

Coule comme allant buter contre une falaise,

Son silence est brisé par les faïences d’amants,

Son silence mendie le voisinage, songe de bois,

Son silence écoute en son sein une voix

Qui lui feinte : Rugis ! « Kadey ».

Et ses chevelures marronnes verdissent,

Quémandent et s’accaparent toutes délices,

Son cou couronné des plaquettes d’azur l’ouvre au pays.

 

 

                                                         Nadine, Batouri

 

 

 

 

Ecriture à partir d’une photo 

 

J’admire cette vaste montagne

Où circule le vent doux

Parsemé d’arbustes

arbustes teints de neige

Au ciel bleu je contemple sa douceur

douceur qui me comble l’esprit

 

 

                      Jean, Batouri

 

 

 

 

 

 

 

100_2566.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le paysage des idées

 

Sur un tapis d’idées,

Une foule de mots.

Des exclamations,

Des interrogations,

Un pauvre qui pleure.

 

Politiciens de sang,

Égoïstes de mort,

J’ai vu vos phrases,

Toutes nues,

Tomber dans le néant.

 

Au cœur des Idées qui gravitent,

Dans le cosmos des réflexions,

Non des billets, ni des bijoux,

Mais des enfants sales qui sourient.

 

                         Franck Stéphane, Batouri

 

 

 

 

Vaste mer

Où circule une eau douce

Remplie de petits poissons

Eau claire et pure

D’une infinie beauté

Vaste mer

Au souffle doux

Sur le sable mouvant

D’une couleur de soleil

 

                   Sonia, Batouri

 

 

 

   

 

 

 

 

 

100_2565.JPG

 

 

 

 

Nous ne recevons pas de dessins de nos amis de Batouri pendant les ateliers, et peu de photos que nous pouvons retransmettre, techniquement c'est difficile, mais nous savons qu'il y a eu quelques calligrames de réalisés, nous les recevrons peut-être en juillet/août, avec la visite du Pr Serge.  A St-Amand, nous ne manquons pas d'illustrations, les enfants aiment dessiner qu'écrire, alors il partagent !

 

 

 

 

 

Sous forme de calligramme

 

 

Une vaste étendue,

Des montagnes qui s’effacent.

Des pierres, des roches,

Une vie parsemée.

Sur les virages de la peur,

Un homme,

Qui rêve sa vie,

Un songe infini.

 

[Il y a des espaces où

L’HOMME

passé, présent et futur se confondent.] 

 

 

 

                                          Franck Stéphane, Batouri

 

 

 

 

 

 

 



               

J’ai vu là-bas des arbres

Des feuilles

Par la fenêtre

J’ai bougé et bien regardé

De mes yeux

Une rue une maison une cheminée

Plus loin plus loin

Des branches, des bagages

Pour un déterminant voyage.

Plus loin plus loin

C’est la mer !

 

                            Justin, St-Amand

 

 

          





  

 

  

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
<br /> que de talents dans ces jeunes plumes...<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> <br /> Coucou, La Merlinette, merci de ta visite parmi les paysages du printemps. Oui, de vrais talents plumes et chants ! A bientôt<br /> <br /> <br /> <br />