ça zaz !

 Auourd'hui, c'est Béné, qui me donne le goût de recommencer ce blog abandonné depuis plusieurs mois. Elle m'a mis dans le "tuyau de l'oreille", dès le matin, de la musique et des paroles pour vivre plus doucement. Puis elle m'a un raconté l'histoire de Zaz, j'ai pensé à mes frères du métro, à leurs jours, à leurs matins, à leur galère...ça m'a donné envie de partager ce beau témoignage. Un cri du coeur ! 

ZAZ !

"Je ressens ta souffrance,

je la vois, je l'écoute

être en rage ou déçu c'est normal

mais ce n'est pas la seule route.

C'est à toi d'exprimer ta beauté,

d'éclairer de tes yeux.

Si autour de toi rien ne brille,

à toi d'être fort et d'y croire pour eux."

Zaz sort de la rue une folle espérance, du caniveau un ruisseau d'eau limpide, de sa langue, une nuit plus claire qu'un jour sans fin... 

ça tombe bien ! Béné aime les tortues, leur lenteur peut-être, leur carapce qui les met à l'abri de la sauvagerie, cette faculté qu'elles ont d'ouvrir rond les yeux et de tendre le cou quand l'ami est près d'eux...

Cette légereté qui n'en est pas :

"On et bien trop sur terre

à baisser les bras

ou se cacher derrière

nos carapaces de durs à cuire

On se construit des murs

autour de soi pour moins ressentir.

Le jeu du monde

et je m'en étonne chaque jour...

L'enjeu du monde

sans dépendance en retour..."

Et Zaz, sait ce qu'elle dit, elle aime à nouveau !